Soutien aux étudiant.e.s ciblé.e.s par des poursuites disciplinaires à AMU

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Créée par Comité de Lutte AMU

pour Comité de Lutte

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François et Odile étudiant.e.s militant.e.s à la faculté ALLSH d’Aix-en-Provence, membres du syndicat Comité de Lutte “Etudiant.e, défends tes droits” AMU sont actuellement convoqué.e.s par la présidence d’AMU pour sanction disciplinaire.


Objet des accusations

Identifié.e.s comme militant.e.s du CDL et de la JC, il leur est reproché la diffusion de tracts sur le campus ALLSH, que le règlement intérieur réactionnaire interdit.

Il leur est reproché d'avoir organisé une Assemblée Générale dénonçant les liens entre l'université et le complexe militaro-industriel français, et dénonçant également le génocide en cours en Palestine.

Il leur est reproché une atteinte à la “réputation de l'université” en utilisant le logo à des fins de dénonciation, logo qui n'appartient pas qu'à la présidence mais aussi à ses usagers.


La sanction disciplinaire comme outil de répression politique

Un véritable dossier politique a été monté par la présidence, sous la responsabilité directe d'Éric Berton, ayant signé de sa main l'ordre de convocation de la section disciplinaire.


Au-delà des questions réglementaires, c'est une condamnation politique qui s'organise, voulant frapper des militant.e.s de la faculté de lettres, qui est le cœur battant du mouvement étudiant à Aix-en-Provence et joue un grand rôle dans le département.


Censure de la solidarité avec la Palestine dans les universités

Cela s'opère dans un contexte général de répression qui s'organise par les directions dans les universités :

  • Multiplication des poursuites disciplinaires à l'encontre des étudiant.e.s à Science Po pour avoir occupé leur lieu d'étude et du personnel universitaire qui s'exprime contre le génocide
  • Censure de toute initiative politique ou scientifique en lien avec la Palestine notamment lors de l'Israeli Appartheid Week


A Aix-Marseille Université, des conférences de docteur et doctorant.e.s sur la Palestine ont été censurées comme celle de Pierre Stambul interdite sur la même faculté ALLSH sur ordre du même Éric Berton, et tenue malgré tout sous pression policière devant le portail principal de la faculté.

Récemment, le président d'AMU a initié une intervention policière (à nouveau) pour déloger les étudiant.e.s de Saint-Charles à Marseille qui occupaient leur lieu d'étude pour contester la censure organisée par AMU sur la question palestinienne.


Remise en cause des libertés démocratiques

C’est également une attaque contre les forces militantes qui œuvrent au quotidien pour les libertés démocratiques au sein de l'université, et contre ce règlement indigne qui prétend empêcher toute expression syndicale et politique sur le campus.

Ce règlement est contesté depuis des années par le personnel et les étudiant.e.s : chaque année, suite à des mouvement sociaux, le conseil de l'UFR d'Allsh vote une motion autorisant le tractage sur le campus. Cette année, la présidence d'AMU a entériné une motion votée à la majorité par ce conseil, nouvelle démonstration de la gestion technocratique de l'université sous apparat de “démocratie”.


Attaque contre la solidarité avec le mouvement ouvrier

Enfin c’est une attaque contre la solidarité avec le mouvement ouvrier, qui a toujours animé les luttes étudiantes sur la faculté de lettres. Ce n’est pas un hasard si le dossier disciplinaire fait une allusion soi-disant sans lien avec la procédure de la prétendue implication des deux étudiant.e.s dans le «
blocus subie en 2023 par la faculté de lettres
» à laquelle Eric Berton a répondu aux revendications étudiantes… par la répression policière ! Non pas un blocus mais une réappropriation collective de l'université en plein cœur de la lutte contre la réforme des retraites, déclenchée au soir de la réquisition des travailleurs du Dépôt Pétrolier de Fos en grève, en solidarité avec la répression subie par ces derniers.


S'attaquer à un.e, c'est s'attaquer à toutes et tous

Cette attaque est bien une attaque politique dirigée contre l’ensemble du camp des travailleurs, de la jeunesse et du peuple en lutte contre un capitalisme en crise qui ne peut continuer son existence qu’en écrasant nos droits et nos résistances.


Il ne s'agit ici pas que de Odile et François, mais bien de tout.e.s les étudiant.e.s et du personnel en lutte. La présidence d'AMU cherche à les sanctionner pour en faire des exemples, qui servira à systématiser les poursuites disciplinaires comme outil de répression afin d'étouffer les luttes actuelles et futures.


Pour soutenir les étudiant.e.s en lutte

Face à la répression, les deux étudiant.e.s sont accompagné.e.s d'un avocat qui implique des frais de justice pour leur défense et plus globalement, la défense de la liberté d'expression sur le campus.


Suite au 13 mai devant une commission d'instruction, une nouvelle date de convocation est prévue aux alentours du 19 juin.


Pour un soutien matériel en participant aux frais d'avocat des étudiant.e.s, vous pouvez verser un don sur notre cagnotte.


Tout argent qui dépassera le seuil sera utilisé en solidarité contre la répression.


En plus d'un soutien matériel, nous appellerons à un rassemblement de solidarité au rendez-vous et au jour de la convocation au Pharo à Marseille.


Aucune sanction ne passera !


L'intimidation ne nous fera pas taire !


Toutes et tous uni.e.s contre la répression !


Contact du Comité de Lutte :


[email protected]

FB
: @cdlaix

Insta
: @comitedelutteamu


Ci-joint, le tract diffusé par les étudiant.e.s :

https://www.instagram.com/p/C5RVe9ntXz9/?igsh=dDZyb3lnMXExd2V6


https://www.facebook.com/share/p/U5EGyaqjabFBLHdY/