Pour convertir son exploitation en bio, un agriculteur a besoin de 6 mois à 5 ans. C’est pourquoi, depuis plus de 30 ans, Biocoop vient en aide aux agriculteurs.
Pour cette nouvelle année, nous souhaitons aller encore plus loin. Nous avons choisi de nous associer à Leetchi pour lancer une cagnotte en ligne.
Objectif : récolter des fonds pour accompagner les agriculteurs dans leur conversion en bio.
Avec votre soutien, nous pouvons faire bouger les lignes !
Grâce à cette cagnotte en ligne, nous allons aider quatre agriculteurs en cours de conversion à l'agriculture biologique. Vous découvrirez leurs profils au fur et à mesure de cette campagne.
A la fin de l'opération, le montant total de la cagnotte sera divisé en quatre parts égales afin d'aider équitablement chaque paysan. Pour financer sereinement sa conversion vers le Bio, nous souhaitons aider à hauteur de 10000€ chaque agriculteur. C'est pour cela que nous avons besoin de vous aujourd'hui ! 40000 euros collectés, c'est 4 agriculteurs de plus dans le paysage biologique français. Si cette somme est dépassée, nous pourrons alors financer d'autres conversions* !
Derrière les chiffres et les statistiques, il y a des hommes et des femmes qui travaillent et se battent pour faire vivre et perdurer l’agriculture biologique en France. Découvrez-les deux premiers agriculteurs dès à présent, et rencontrez de nouveaux profils dans les prochains jours :
Mathieu Laupin, polyculture-élevage
Formé aux enjeux de la protection environnementale, c’est tout naturellement que Mathieu Lupin se tourne vers l’agriculture biologique, en 2016. Son activité : la polyculture-élevage (de porcs). Un système de production agricole combinant une ou plusieurs cultures et au moins un élevage.
« Après deux années de conversion obligatoire, j’aurai bientôt le label. L’occasion de franchir une nouvelle étape – après de lourds investissements, la première année, consécutifs au lancement de mon activité de découpe, de transformation et de commercialisation de ma viande de porc », explique l’agriculteur.
Son idée : cultiver ses 11 hectares (ha) de terres arables pour produire l’aliment d’un petit élevage de porcs en plein-air. Les autres surfaces de la ferme, des prairies humides ou en pente (environ 20 ha), seraient quant à elles, réservées à la fauche et à la pâture pour un troupeau de vaches Aubrac. « Aujourd’hui, je dispose des équipements adaptés. Mais dans cette vieille ferme traditionnelle laissée en friche les années précédant mon arrivée, les postes de travail à optimiser sont nombreux. Cela va du stockage du grain et du foin, à la fabrication de la farine pour les cochons, sans oublier les cultures et fenaison, suivi des clôtures et des barbelés », ajoute l’éleveur. Avant de poursuivre : « un petit apport financier me permettrait d’acquérir des râteliers couverts, que je pourrais utiliser pour distribuer le foin aux bovins. Les bâtiments de la ferme ne me permettant pas actuellement de les abriter pendant la mauvaise saison ».
Autre possibilité : l’acquisition d’un broyeur-mélangeur pour améliorer le poste de fabrication des aliments des cochons, « très chronophage et exécuté dans des conditions difficiles », déplore Mathieu Laupin. Une étape, source de gain de temps inestimable, pour l’agriculteur. Avant de conclure, « le temps de travail, c’est la principale difficulté à surmonter les premières années qui suivent une installation. C’est pourquoi, tous les coups de pouce sont les bienvenus ! ».
Victor Bello, 30 ans, maraîcher à Milly-la-forêt (91)
Pour Victor, tout a commencé sur les bancs de la fac. C’est en étudiant l’histoire-géographie qu’il découvre l’Agriculture. Un intérêt devenu passion qui le pousse à suivre une formation de responsable agricole (BPREA), spécialité « agriculture biologique » à Château Chinon, dans la Nièvre (58).
Après une période d’adaptation – il travaille pendant quatre ans comme maraîcher bio dans une entreprise francilienne, les Légumes de Cravent (78) – il entreprend des recherches pour créer sa propre exploitation.
« Avec l’aide de Terre de liens – réseau associatif dont l’une des missions est d’aider les paysans à s’installer en leur proposant de louer des terres – j’ai pris la tête d’une exploitation bio de cinq hectares en 2017, située dans la plaine de Milly-la-Forêt (91). Une superficie suffisante pour y développer mon activité de maraîchage, assurer de bonnes rotations des terres et lancer (prochainement) un atelier de poules pondeuses », précise Victor Bello. A ce jour, Victor a déjà réalisé 60 paniers de légumes via des Amap locales, Association pour le maintien d'une agriculture paysanne.
« Sur le plan logistique, cette première année d’installation m’a permis de mettre en place le fonctionnement de ma ferme : construction de bi-tunnels, achats d’un tracteur, d’un camion de livraison et d’outils, installation d’un système d’irrigation… Autant de travaux nécessaires, rendus possible, grâce à la solidarité de maraîchers, éleveurs et céréaliers locaux », poursuit l’agriculteur. Avant d’ajouter : « de nombreux projets restent encore à mener, en 2018. A commencer par la création d’une salle de stockage pour les courges, la plantation de haies destinées à casser les vents dominants et favoriser les populations d’insectes auxiliaires. Et enfin, la plantation d’arbres fruitiers ou non, selon les principes de l’agroforesterie. Et ce, dans le but d’améliorer la fertilité des sols et de diversifier ma production.
Avec votre soutien, vous contribuez à rendre possible mes projets de développement de fruits et légumes biologiques. Et je vous en remercie sincèrement ! ».
Pauline et Joachim : la micro-ferme bio
Pauline et Joachim Berthoud, jeune couple d’agriculteurs en cours de conversion à la bio pour la deuxième année, ont créé leur micro-ferme Au Puy de légumes dans la Plaine du Forez en Loire, il y a un an.
Compte tenu de la taille réduite de leur exploitation, le recours à plusieurs techniques a été nécessaire pour permettre l’utilisation de chaque mètre carré et produire ainsi un maximum de légumes. Le tout, en respectant le sol et la biodiversité environnante.
« Pour des raisons financières, le choix de nos outils, bien que réfléchi, a dû être limité. Une aide financière nous permettrait d’investir dans du matériel afin d'optimiser notre temps et notre production, comme par exemple : un semoir de précision, une récolteuse à mesclun, des binettes et sarcloirs spéciaux, etc. L’aménagement d’une chambre froide nous permettrait aussi d’espacer les récoltes en été et de garder des légumes ultra frais pour la vente en circuit-court », explique Joachim.
Concept encore peu développé, à ce jour, la micro-ferme intéresse de plus en plus de porteurs de projets. Une structure encore peu développée qui nécessite des investissements financiers et humains importants. « Alors, merci à vous de faire perdurer ce projet ! », conclut le couple d’agriculteurs.
Thomas : des brebis aux plantes aromatiques
Employé dans un groupe bancaire international, rien ne prédestinait Thomas à travailler dans une exploitation. « C’est la parentalité qui m’a amené à changer de vie », raconte Thomas. Une formation et quelques stages plus tard, l’agriculteur s’associe à un autre paysan pour monter son projet de ferme diversifiée en agriculture biologique. Avec comme ateliers principaux des brebis allaitantes, des poules pondeuses et des plantes aromatiques et médicinales (lavande, thym et roses). « L’ensemble de ces ateliers démarrera en 2018, avec l'arrivée de 18 agnelles et 7 brebis de race mérinos », détaille Thomas. Avant de poursuivre : « une campagne de financement participatif me permettrait de réaliser ma bergerie avec une partie séchoir et stockage pour les plantes ».
Actuellement, 19 fermes sont converties à la bio chaque jour*. Un chiffre encourageant mais insuffisant face à la demande des consommateurs. En effet, plus de 8 sur 10 estiment que le développement de la production biologique est important.
Des efforts restent à faire pour accroître la surface cultivée en France évaluée à 1,77 million d’hectares, soit 6,5 % de la surface agricole utile.
* Source Agence Bio – T1.2017
Fin des années 1970. L’industrialisation grandissante, conduit des consommateurs et des producteurs engagés, à proposer un autre modèle d’agriculture basé sur la coopération.
De la création des premières entreprises coopératives ou « coops » (1986), à la naissance de la société coopérative Biocoop SA en 2002, la mission des adhérents devenus des « sociétaires » est la même depuis 30 ans : promouvoir l’agriculture biologique en vue de développer une consommation bio de qualité.
Singulière par son organisation, Biocoop propose un mode de gouvernance composée de producteurs et de groupements agricoles, de dirigeants de magasins, de salariés, de consommateurs et d’associations de consommateurs.
Merci à tous pour votre soutien !
*Profils supplémentaires sélectionnés selon les mêmes critères que les 4 premiers agriculteurs. Si la somme de 40000 euros n'est pas atteinte, la somme totale collectée sera malgré tout divisée entre les 4 agriculteurs sélectionnés
Anonyme
chloé le nezet
JKHGKJ HGHJH
Vanessa PEZET DUBOSC
Anonyme
Frédéric Zoonekyndt
Moh Sif
Davy Marchand-Maillet
Romain Pichard
Anonyme