FLICAGE, SANCTIONS, LICENCIEMENTS : IL FAUT QUE ÇA CESSE !
Le 5 février, Spencer, salariée de Boulinier, a reçu son courrier de licenciement. 6 jours après son entretien, la direction n’a pas perdu de temps. Le motif ? Avoir eu une réponse qui a déplu à un client insistant. Un individu bien connu des salarié(e)s Boulinier, et de la direction, qui a déjà eu le même comportement véhément avec d’autres employé(e)s.
En faisant le choix d’utiliser ce prétexte pour sanctionner lourdement et abusivement Spencer, la direction de Boulinier confirme une nouvelle fois le mépris de son personnel. Ce licenciement est celui de trop !
De plus, les salarié(e)s de Boulinier sont soumis(es) depuis de nombreuses années à une surveillance permanente de leur direction. Elle utilise, sans même chercher à s’en cacher, le dispositif de vidéo
« protection » des magasins afin de fliquer son personnel. Parfaitement au courant de l’illégalité de ce
procédé, les dirigeants s’obstinent et semblent considérer que le droit s’arrête à la porte de leurs magasins.
Plus grave encore, malgré de nombreuses alertes et témoignages de remarques sexistes et sexuelles
subies par les employé(e)s au sein de l’entreprise, la direction, contrairement à ses obligations, ignore ces
problèmes et se refuse à prendre les mesures nécessaires pour protéger ses salarié(e)s. Pire, la direction
va jusqu’à donner comme consigne : « ne le prenez pas personnellement, ne froissez pas les clients, le
client est roi ».
LES SALARIÉ(E)S ONT DES DROITS : NOUS LES FERONS RESPECTER !
Nous exigeons des conditions de travail décentes et respectueuses des personnes à Boulinier :
-Prévention et lutte effective contre les comportements discriminatoires (sexistes et homophobes) et à
caractère sexuel au sein de l'entreprise.
-Arrêt des procédures disciplinaires abusives.
-Arrêt de la vidéosurveillance des employé(e)s.
Les salarié(e)s engagent, jeudi 15 février, un mouvement de grève pour obtenir satisfaction. Nous ferons
connaître les agissements et les comportements qu’ils subissent.
Aujourd'hui, leurs demandes ne sont toujours pas entièrement entendues et ils doivent rester en grève pour continuer de faire valoir leurs droits.
FRANCOISE BARBILLON
bernard jusserand
Pascal HARVEY
Anonyme
Anonyme
Anonyme
Anonyme
Anonyme
Garance Vérove
Charlie