Bienvenue sur la faBULLEuse cagnotte !Je viens vers vous pour la création de ma première pièce de Théâtre « Rentrer dans le Moule » avec comme équipe artistique Nathalie Mann et Valentine Galey toutes deux nommés aux Molières, le grand et renommé Jean-Luc Porraz, ainsi que son fils, Jacob, pour laquelle j’ai obtenu en mai l’ADAMI DÉCLENCHEUR, COUP DE COEUR DE L’ADAMI, joie et fierté! Nous créerons le spectacle au Théâtre du Balcon lors du Festival d’Avignon 2022. FaBULLEeux!Mais j’ai besoin de vous. Il n’y aurait pas de créations artistiques sans financement participatif, et sans mécènes. Il me manque une partie du financement (15 000 euros minimum) pour mener cette pièce à bon port professionnel et porter beau et haut l’histoire de cette famille avec cet enfant autiste, son amour, son originalité, sa force, ses fragilités, ses combats et sa beauté. Et Dieu sait que cela me tient à coeur.Votre don donne droit à une réduction d’impôts de 66 %, c’est à dire qu’un don de 100 euros coûte 34 euros, puisque 66 euros seront déduit de l’impôt. Tout don compte et fait la différence entre rêve et réalisation concrète et professionnelle du spectacle.Il est plus que jamais urgent de ré-enchanter, de re-connaitre l’autre, de porter un regard d’inclusion, d’amour et d’émerveillement sur chacune et chacun. Car c’est dans cet amour de l’autre et de soi que l’homme et la femme trouveront la joie, l’enrichissement par la différence et la beauté de l’autre, ainsi que la liberté et l’épanouissement d’être soi-même. C’est la condition de la paix intérieure et de la paix socialeJ’’emprunte le souvenir de la pensée d’un de mes amis autiste qui m’a dit un jour :« C’est pas le cadeau qui compte, c’est l’intention ? Bah moi je ne sais pas ce que c’est l’intention. Pour moi, c’est le cadeau qui compte. »Je compte sur vous ! Merci de tout coeur.Juliette Duval« Élever un autiste, c'est comme faire une sortie en pleine mer. On vogue tranquillement, bercés par la musique à la radio, sans que personne ne lance de grossièretés. L'instant suivant, tout peut s'arrêter brutalement, comme si on avait jeté l’ancre. »« Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis. » Antoine de Saint-Exupéry.Rentrer dans le mouleVincent, un adolescent ayant le syndrome autistique d’Asperger, est exclu de son école faute d’AVS. La violence que cela lui provoque plonge la famille au bord d’un abîme, et sur le fil du rasoir entre rire et larmes, combativité et lâcher prise, entre réalité et tentative d’évasions. Comment trouver sa place? Comment être pleinement soi-même? Vincent n’est en fait pas le seul à subir ces questions intérieures, et ces tremblements. Alors que nous suivons la renaissance, et l’envol de Vincent grâce à l’amour, sa sœur se retrouve perdue dans une sorte d’effacement imposé, le père est prêt à tout bouleverser, tandis que la mère perd les pédales en tentant de maintenir une fois de plus le bateau à flots, contre vents et marées ! Me sentant particulière dès petite, recluse quelque peu d’abord dans mon silence, j’ai côtoyé très longtemps quand j’étais jeune fille, une personne autiste et j’ai été fascinée par son regard sur le monde. mon étincelle originelle est là, je ne me sentais plus différente face à une autre différence, face à un regard autistique à multiples facettes. Et je savais que je ferais de cette expérience, quelque chose.Le rejet qui est, de l’espèce humaine l’une de nos plus grandes peurs individuelles, est aussi l’une des plus grandes violences. Il pousse soit à se conformer, rentrer dans le moule, soit à faire tout pour que les autres y rentrent. Les personnes autistes en sont aujourd’hui encore en France des victimes majeurs, et souvent cachées. Elles n’ont que très peu de moyens qui plus est de se défendre.Au delà de l’autisme, la volonté de participer à changer une société qui tend véritablement, collectivement et individuellement, à vouloir faire rentrer tout le monde dans un moule, où les jugements prompts et les intolérances exacerbées se développent, où les exclusions sont légions, et de par tous ces faits, les violences intérieures et extérieures se multiplient, a rendu encore plus nécessaire de mon cœur à ma main, le besoin d’écrire cette pièce. J’espère et je crois que beaucoup d’entre nous s’y reconnaitront.Il est plus que jamais urgent de ré-enchanter, de re-connaitre l’autre, de porter un regard d’inclusion, d’amour et d’émerveillement sur chacune et chacun. Car c’est dans cet amour de l’autre et de soi que l’homme et la femme trouveront la joie, l’enrichissement par la différence et la beauté de l’autre, ainsi que la liberté et l’épanouissement d’être soi-même, C’est la condition de la paix intérieure et de la paix sociale.SI ces sujets sont sans cesse d’actualité, graves et essentiels dans le fond, il me semble aussi important de les traiter avec humour, confiance, et foi en l’humanité. L’autisme par tous ses décalages, ses poésies, cet univers fascinant et particulier s’est, en ce sens là aussi, imposé à moi. Le fait de privilégier sans cesse la comédie était tout aussi évident. Ma pièce est un hymne joyeux à la différence, à la poésie, au rire, à l’amour!