Je suis à nouveau convoqué le 7 février 2018, par une juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Lille, pour une première comparution, en vue d’une «mise en examen», dans le cadre d’une nouvelle procédure pénale, visant ma publication du 28 avril 2017: «Présidentielle: Emmanuel Macron, otage du vote islamiste ?». La convocation précise qu’une plainte, avec constitution de partie civile, a été déposée le 26 mai 2017 pour «diffamation». L’ouverture d’une information judiciaire s’en est ensuivie. Le Procureur de la République, subordonné à l’Exécutif (au Ministère de la Justice), a rendu son réquisitoire le 9 octobre 2017. J’ai appris, par la voie de mon avocat maître Richard Malka, que c’est Rachid El-Kheng qui est l’auteur de cette 5ème plainte. Il s’agit de celui qui était «le coordonateur local du mouvement» En Marche! à Oignies (62590), dans le Pas-de-Calais, au moment de la campagne présidentielle et qui apparait sur plusieurs photos de campagne à proximité immédiate du candidat Macron.
Par sa plainte, ce proche du candidat Macron au moment de la campagne électorale -- l’est-il toujours? (simple question) -- sollicite désormais la Justice française, à l’image des islamistes Amar Lasfar et Soufiane Iquioussen, et du socialiste Jacques Parent, pour me condamner lourdement pour «diffamation» et, accessoirement, pour me contraindre, en cas de condamnation, à lui payer 12.000€ d’amende. Peut-être même 45.000€, en vertu des différents textes de loi énumérés dans cette convocation. Je devrais aussi, en cas de condamnation, «accomplir un stage de citoyenneté».
Pour couvrir les frais de ce 5ème procès, j'en appelle à votre générosité républicaine. L’islamisme, ses soutiens, ses émissaires conscients et inconscients, et ses faux-adversaires atteindront, à terme, ma ruine financière. Mais ils n’auront jamais ni ma plume, ni ma liberté d’expression. Ils pourront appauvrir ma petite famille, après l’avoir tué socialement. Ils pourront me jeter avec ma femme, mes trois enfants et mes deux chats à la rue, mais ils ne pourront pas me faire taire. S'ils insistent, qu'ils changent de procédés comme ils savent le faire. L’idée pacifique que je me fais de la laïcité, de la République, de l’Europe et de l’Humain, résiste à toute sorte de pression et exige bien des sacrifices. J'en sais quelques choses.
La France m’a tant donné depuis 1999. C'est elle qui m'a ouvert l'esprit et m'a libéré des jougs des Frères musulmans en 2006. Servir sa stabilité, servir son idéal humaniste, servir sa paix durable, est un honneur pour moi. Plus qu'un honneur, c'est un engagement. Elle peut me condamner si elle le souhaite, pour plaire aux émirs qui achètent ses engins militaires. Elle peut m’assigner au box des accusés, autant qu'elle voudrait, si cela lui procure du plaisir. Elle peut m’infliger toute sorte de supplices judiciaires pour ne pas se fâcher avec ceux qui tiennent désormais sa balance commerciale. Je ne la détesterai jamais. Elle m’a tant donné. Je lui suis redevable pour tout. Je lui renouvelle mon serment, mon allégeance citoyenne. Je continue à lui dire ma vérité, toute ma vérité, rien que ma vérité: en chuchotant à ses oreilles ou en criant à haute voie. Qu'elle m'écoute ou pas. Je continue. Qu'elle me blâme ou pas. J’assume.
Merci de votre aide !
PS : J'ai réactualisé le montant à collecter suite à cette 6 ème nouvelle plainte qui se rajoute. Pour en savoir plus, merci de lire mon billet : "La France et l’islamisme : J’entame un jeûne de protestation volontaire". A lire ici et ici.
DANIEL BADELLON
Olivier Peyronie
Cécile Bissonnier
Vincent Sacripanti
Anonyme
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JEanne Drouot
Véronique Roy
Brahim Slimani