Pour faire face à des difficultés de trésorerie, notre société, en 2019, a lancé une cagnotte "Sauver les Editions CHRISTIAN" sur le site Leetchi.com. Elle n'a pas eu de succès puisqu'elle n'a recueilli qu'un peu plus de 2.000 €, sur un objectif (beaucoup trop élevé !) de 100.000 €. En fait, grâce à un bilan 2019 en bénéfice et à d'autres ressources, la société a pu maintenir son activité.
Aujourd'hui, il ne manque plus que 15.000 € et nous relançons donc notre appel pour "sauver" définitivement la société et son magazine "Généalogie magazine". 15.000 € reste une somme importante, mais néanmoins atteignable dans la mesure où ce message est adressé à plus de 10.000 personnes. Il suffit ainsi que 1.500 d'entre elles fassent un don de seulement 10 € pour qu'elle soit atteinte.
Nous demandons donc à tous ceux et toutes celles qui peuvent faire ce don minime d'aller sur le site Leetchi.com, de cliquer sur "cagnottes solidaires", puis d'écrire "Editions CHRISTIAN" pour atteindre notre cagnotte. Le site indique ensuite comment faire un don, ce qui est très simple avec une carte bancaire.
Nous vous remercions par avance et souhaitons ainsi pouvoir satisfaire nos clients et lecteurs pendant longtemps.
Francis CHRISTIAN
J'ai créé ma société d'édition en 1980 avec une indemnité de licenciement (très insuffisante !). Pendant plus de 20 ans la société s'est développée jusqu'à employer 7 salariés.Mais vers 2004 la conjoncture s'est inversée et en 2008 j'ai dû déposer le bilan et fermer la librairie qui avait été ouverte dans le centre de Paris. En 2009 j'ai obtenu du Tribunal de Commerce un délai de 10 ans pour rembourser les dettes, soit jusqu'au 15 octobre 2019. Au delà de cette date, et sans remboursement intégral la société serait automatiquement mise en liquidation. Ce seraient quarante années de ma vie professionnelle qui s'écrouleraient et des centaines de samedis passés à recevoir les clients....
Or les Editions Christian qui se sont spécialisées en histoire, histoire des familles et généalogie ont édité plus de 200 livres, connaissent un léger regain de son activité, continuent à éditer une quinzaine d'ouvrages par an et publient le mensuel Généalogie Magazine (374 numéros parus). Sur les dettes enregistrées par le Tribunal de Commerce, 351.661 € ont déjà été réglées. Il reste 133.562 €. Si plus de 30.000 € sont pratiquement assurés ce n'est pas le cas de 100.000 €, le montant que nous souhaitons donc réunir à l'aide de cette cagnotte. Je le souhaite d'autant plus que j'ai maintenant un associé dynamique, motivé et compétent, prêt à prendre ma relève lorsqu'il le faudra.
La société, aujourd'hui bénéficiaire de 25.000 € environ par an, demande votre aide pour atteindre cette somme de 100.000 €. Dès que celle-ci sera atteinte et que la société sera ainsi à l'abri de tout risque de mise en liquidation, elle pourra rembourser les sommes qui lui auront été fournies à travers cette cagnotte et qui pourront donc être éventuellement utilisées pour d'autres cagnottes.
Francis CHRISTIAN
DelPhi Cladun
Philippe OBERLIN
Christian Sabin
Anonyme
Gilles Amiel
Roland SERRE
Anonyme
Anonyme
Jean-Marc CHESTA
Anonyme
Mais comment peut-on arriver à un tel montant de dettes ? C'es tristement simple en fait.
Lorsque pendant plus de 20 ans le chiffre d'affaires n'a cessé d'augmenter, on n'imagine pas qu'un jour il pourrait commencer à diminuer et, quand cela se produit, on pense que cela est provisoire et qu'il ne faut ni s'en alarmer, ni changer ses habitudes de travail. Et ainsi, un jour, on réalise que chaque mois la société perd de l'argent. Or il est impossible de réduire certaines dépenses du jour au lendemain.
Les locaux coûtent trop cher, mais où et comment déménager ? Et si l'on procède à des licenciements - c'est difficile humainement et coûteux - qui fera le travail qui, lui, ne diminue pas autant que le chiffre d'affaires. On s'enfonce alors très vite si la crise économique, comme celle de 2008, se prolonge.
Un ami de la maison d'édition, peu habitué peut-être à internet, nous a adressé un chèque en réponse à notre appel. Il était difficile de l'encaisser sur le compte bancaire de la société, car on pourrait considérer en cas de contrôle que ce n'était pas un don, mais une vente que l'on avait cachée pour ne pas régler la TVA.
Qu'à cela ne tienne. Dans ce cas on l'encaisse sur le compte bancaire d'une personne physique qui fait ensuite un apport équivalent à la cagnotte.
Ainsi le don reste un don.
Francis Christian