En bref…
Notre troupeau a été fortement impacté par la Fièvre Catharale Ovine depuis la fin de l'été ; nous avons perdu 40% de nos brebis laitières et 20% supplémentaires sont durement affectées (incertitude sur leur capacité à produire du lait en 2025). Pour démarrer une nouvelle saison laitière en 2025, nous avons besoin d'acheter 50 nouvelles brebis pleines pour garantir une production laitière suffisante et assurer la survie de la ferme.
Présentation détaillée du projet
Nous sommes 3 associés, Guillaume, Paul et Charlotte. Tous les 3 «reconvertis» professionnellement et «hors cadre familial» (non issus directement de parents du métier), nous avons fait le choix d’être paysans pour donner du sens à notre travail et pour les valeurs que nous défendons : travailler au grand air, offrir des produits bio et de qualité pour les proposer localement, dans le respect de la nature et de ses cycles.
Nous avons créé notre ferme bio, La Bermotine, en 2019 sur les flancs du massif de Belledonne. Six ans plus tard, elle a déjà bien pris forme : nous élevons une soixantaine de brebis laitières pour transformer le lait en fromages, yaourts et crèmes glacées. Nous cultivons également des fruits rouges pour les transformer en confitures, coulis et sorbets. Quelques porcs élevés en plein air viennent valoriser le petit lait de la fromagerie et compléter la gamme avec de la viande et des salaisons et les poules pondeuses viennent compléter l’offre du local de vente avec leurs délicieux œufs frais. Nous proposons également de l’agneau en saison. Nous avons fait le choix d’une ferme diversifiée pour offrir une belle gamme de produits à nos clients, pour tenter de tirer un jour 3 revenus sur une surface modeste et pour le plaisir que procure le fait de ne jamais faire la même chose.
Tous nos produits sont vendus dans un rayon de 20km. En plus de la vente à la ferme, nous travaillons avec 8 AMAPs, et sommes présents sur 2 marchés bio le mardi après-midi (Tavernolles et Hébert à Grenoble). Nous proposons également notre production à quelques magasins : La Combe Gourmande à Gières, les Bonne Pioche à Grenoble et Meylan, l’Equytable à Echirolles, Satoriz à St Martin d’Hères.
La ferme continue de se développer avec l’arrivée de Paul cette année.
Après les glaces, la féta a fait son entrée sur nos étals. Nous développons l’atelier de poules pondeuses cet hiver pour ne plus manquer d’œufs à l’avenir ! La Bermotine accueillera bientôt quelques vaches allaitantes pour mieux valoriser certaines prairies et diversifier encore un peu la gamme.
Votre aide
Depuis fin août, notre troupeau de brebis a été fortement impacté par la fièvre catarrhale ovine (type 8) qui a fait des ravages sur une bonne partie de la France. Nous avons en effet perdu 40% de notre troupeau : une majorité de laitières encore en lactation, quelques agnelles de renouvellement nées l’année dernière et un de nos béliers. 20%supplémentaires de brebis ont été gravement affectées et ne seront sans doute pas fertiles cette année. En plus de la mortalité, l’impact sur la lactation a été direct; nous avons dû arrêter toutes nos ventes en magasins et nos marchés plus d’un mois et demi plus tôt que d’habitude, n’avons pas pu honorer toutes nos commandes de fin de saison. Nous estimons la perte de lait à environ 5% de la production annuelle auxquels il faut ajouter les frais vétérinaires pour tenter de soigner nos bêtes.
Nous n’avons pas pu nous procurer le vaccin qui était en rupture au moment où nous avions besoin. Le virus s’est propagé très rapidement, tuant les brebis les unes après les autres. Tête gonflée, forte fièvre, les malades mourraient en moins de 48h sans pouvoir rien y faire. Une brebis un peu abattue le matin pouvait être morte le soir même. Difficile d’être si impuissants…
Nous avons vacciné contre un autre variant du virus les brebis rescapées. Nous ne connaissons pas encore l’impact définitif du virus sur le troupeau restant : avortements et infertilité sont des séquelles possibles et fréquentes. Si les béliers sont au travail depuis le 15 septembre maintenant, nous ne savons pas encore si nos brebis seront pleines cet hiver. Si nous n’avons pas d’agneau, nous n’aurons pas de lait.
À quoi va servir la collecte ?
La collecte nous permettra de reconstituer notre troupeau de brebis après le passage de la FCO afin d’assurer la production laitière l’année prochaine et pouvoir continuer à proposer nos produits. Malgré ce gros coup dur et l’impact psychologique et financier de perdre près de la moitié du troupeau alors que la ferme commençait enfin à être bien en place, nous avons encore envie d’y croire et sommes prêts à repartir de bon pied.
Pour «assurer le coup» (c’est-à-dire anticiper le fait que nos brebis restantes n’auront probablement pas toutes un agneau en février), nous prévoyons d’acheter 50 brebis pleines pour des agnelages en mars.
Une brebis gestante en bio coûte environ 200 euros, soit 10000€ pour 50 brebis. Le transport des animaux en provenance de l’Aveyron coûtera environ 800€. Pour remplacer notre bélier mort, nous avons acheté un bélier sur une autre ferme pour environ 200€.
Objectif: 11 000€
Achat de 50 brebis gestantes + un bélier et transport jusqu’à la ferme
Pour les contributions par chèque, vous pouvez les envoyer à l'adresse postale suivante :
GAEC La Bermotine, 400 chemin de Montperet, 38
410 VAULNAVEYS LE HAUT
Un grand merci d’avance pour votre aide !
Anonyme
Carole Barthalay
Agnès TAILLEFER
Julie VUITTENEZ
Jérôme Chapron
Gilles Guillot
Annick Genest
Sandrine Arama
Mélanie et Greg Martin Foulonneau
Sylvie Aribert