Projet Nimbara

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Créée par Claire Goudour Verliac

pour Verliac Claire

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Projet solidaire au Sénégal visant à récolter des fonds pour:


- Favoriser un accès à l'éducation dès le plus jeune âge.


- Soutenir la santé des femmes et des tout-petits.


- Faciliter l'accès au yoga solidaire et toutes les techniques de bien-être pour améliorer la santé mentale et physique.



LIEU ET ENVIRONNEMENT SOCIO-ECONOMIQUE :


Le projet se met en place sur un terrain déjà disponible à Kabadio, grand village de
6000 habitants en Basse Casamance au Sénégal.
Le terrain se situe à proximité de l’école primaire et jouxte un lieu de vie, BINDOULA (lieu de vie et de soutien aux jeunes : insertion sociale et professionnelle).

Ce lieu a pour but d'accueillir les jeunes ayant abandonné l'école dans des situations
précaires, candidats à l’exode clandestine.


L’activité de base menée par le porteur de
projet, Kalifa SOUANE, est la permaculture (plantations, reboisements, semences,
boutures et toute sorte de maraîchages grâce à l’ensoleillement et l’irrigation).

Il travaille et soutient essentiellement des jeunes garçons.
C'est pourquoi sur notre terrain Nimbara, nous avons décidé de soutenir les femmes (jeunes et moins jeunes) et les enfants pour qui peu de choses sont encore proposées pour le moment.


L’émancipation professionnelle de ces
dernières et la réduction des inégalités de genre fait partie de nos objectifs.


En Casamance, 75% de la population a moins de 35 ans et 50% de la population a moins de 19 ans, une population très jeune et très nombreuse qui se retrouve souvent sans travail, sans projet pérenne pouvant subvenir aux besoins du quotidien.
Par ailleurs, comme dans beaucoup de pays du monde, la femme sénégalaise est
encore plus touchée par le chômage que l'homme.
Une des activités qui est développée par elles et peut être une source croissante de revenus : le maraîchage. Cependant le manque d'infrastructures modernes agricoles
(système de pompage par exemple) et le le manque d'organisation de la filière ne
permet généralement pas aux femmes d'en tirer un revenu suffisant.


Les femmes casamançaises ont en général moins accès aux crédits, aux activités de
formation professionnelle, à la propriété foncière, autant d'obstacles pour leur développement économique et humain. Les activités économiques qu'elles exercent relèvent le plus souvent du secteur informel, et elles sont donc moins susceptibles d'être incluses dans des initiatives d'insertion professionnelle.


Enfin, les femmes sont maintenues écartées des interventions de développement pour des raisons structurelles : elles ont généralement moins accès à l'éducation et souffrent d'une moindre disponibilité pour participer aux initiatives à cause du temps consacré aux tâches domestiques et aux soins des enfants.



Concernant les enfants et le milieu scolaire :


Point positif : les enfants sont majoritairement scolarisés et les filles prédominent, à l'école élémentaire, le taux brut de scolarisation est de 83,80 % à l'élémentaire dont 91,10 % pour les filles.
Ce que nous avons pu expérimenter depuis 2021 en allant chaque fois dans les classes, c'est que l'obligation de parler la langue française pénalisent certains enfants, filles ou garçons, dans les apprentissages. En effet, des difficultés de compréhension, de vocabulaire se révèlent assez régulièrement.


Par ailleurs les modes d'apprentissage sont encore parfois un peu archaïques et certains enfants sont laissés pour compte.
Trois après-midis par semaine, ils n'ont pas cours (lundi, mercredi et vendredi), il serait donc intéressant d'installer des ateliers pour aider les enfants à mieux apprendre, à mieux comprendre et réduire peut-être ainsi petit à petit certaines inégalités.


Le plaisir d'apprendre pourrait également être un objectif intéressant qui ferait partie des critères pour aider les enfants à aller plus loin sur le chemin de l'école.


L’accès à l’éducation pour les enfants en âge préscolaire (type crèche et maternelle) reste à développer car il existe, à ce jour, une seule structure d’accueil pour eux (catholique et payante).


C’est pourquoi il s’agit d’un volet important de notre projet car plus les enfants sont accompagnés dès le plus jeune âge, plus les compétences psychomotrices, sensorielles et affectives sont développées.

Et ce, en particulier pour les enfants qui grandissent en milieux défavorisés auprès de mères absorbées
par leurs tâches quotidiennes.



Les tout-petits à l’école :


Projet d'une case pour les tout-petits sur notre terrain Nimbara ce qui permettrait de mettre un pied à l'école encore plus tôt....


Au regard de l’accueil positif par la population locale et de la réussite du projet DANS
LE VILLAGE DE Djiticoubon, nous souhaitons reproduire ce projet sur le terrain Nimbara : nous souhaitons construire différentes cases autour de l’accueil des mères et des bébés. Ces dernières sont en situation de grande précarité et bénéficient d’un accès très limité à l’éducation.



Nous souhaitons développer notre projet dans le village de Casamance de KABADIO sur le terrain Nimbara autour de deux axes majeurs :


- la création d’une structure d’accueil pour les bébés


- la création d'un lieu pour toutes les femmes en partenariat avec le dispensaire du village pour développer en plus un volet santé pour les jeunes femmes enceintes et mères en situation de précarité.



ACTEURS DU PROJET :


EN FRANCE :



Association à but non lucratif « Nimbara »
- Emilie TOP, enseignante et professeur-formatrice de yoga adultes et enfants.
- Frédérique FABRE, psychologue clinicienne, formée à la relaxation et aux
pratiques psychocorporelles.


Accompagnées de différents membres actifs de France lors des séjours sur place et
en fonction des besoins au nom de l’association.



AU SENEGAL :


- Kalifa SOUANE, formateur en CNV et en permaculture, responsable du lieu de vie Bindoula
- Membres actifs de Bindoula :
Thierno Amadou SAMBOU et Fabourama FATY


- La population locale : co-construction d’un partenariat entre les habitants (identification des besoins et des envies) et les organismes français en créant les conditions ensemble autour de nos trois axes d’actions principaux : Accès à l’éducation/ Alternatives à la migration clandestine/ Santé des femmes et des tout-petits.



ACTIONS DEJA MENEES ET EN COURS depuis 2021:


1) « Quand le yoga entre en classe » dans les écoles de la région de Kabadio :
animation d’ateliers au sein des différentes classes concernant 3 écoles
(Niafrang, Kunkudiang et Kabadio).


2) Formation des équipes enseignantes autour de la Communication Non
Violente et du Yoga à l'école pour développer le plaisir d'apprendre.


3) Yoga solidaire au sein du lieu de vie de Bindula pour les jeunes accueillis.


4)
Construction d’une CASE DES TOUT PETITS à Djiticoubon en Casamance.


Accueil quotidien des enfants depuis janvier 2024.


5) Groupes de paroles auprès des femmes du village afin d’initier un repérage des besoins gynécologiques avec l’intervention d’une médecin spécialiste de la santé des femmes,
Caroline JOURDAN en février 2023. Sensibilisation aux méthodes éducatives (CNV, Yoga pour les tout-petits)


6) Installation de panneaux solaires pour l’école de Kunkudiang, village reculé et
très précarisé de Casamance accueillant ... élèves.


7) Financement de tableaux noirs pour les classes de l’école de Kunkudiang.



LES AXES PRINCIPAUX DU PROJET :

  • Création d’une case des tout-petits : Accès à l’éducation

Au regard de l’accueil positif par la population locale et de la réussite du projet DANS LE
VILLAGE DE Djiticoubon, nous souhaitons reproduire ce projet sur le terrain Nimbara : nous
souhaitons construire différentes cases autour de l’accueil des mères et des bébés.
La structure pourrait concerner une centaine de bébés (au regard du recensement sur place que nous avons effectué au cours de notre dernier séjour en décembre 2023 avec les autorités locales) et accueillir 30 mères-bébés par jour (accueil séquentiel).

Suite à notre première expérience, nous envisageons la formation de deux professionnels de la petite enfance pour le développement autonome de l’accueil des tout-petits.


  • Création d’une case des femmes : Soutenir la santé des femmes et des tout-
    petits.

La Casamance est une terre fertile mais les femmes ont peu d’accès à l’économie locale. Les soins – largement payants excluent les femmes en situation précaire. Un dispensaire de santé (très fragile en termes de ressources professionnelles,
matérielles et médicamenteuses) accueille la population de Kabadio mais également
des villages voisins (privés de dispositif sanitaire et de maison de naissance) et
principalement les populations de Niafrang, Kunkudiang, Bandjikaky et Diakoye. Au
dispensaire de Kabadio, les professionnels (une sage-femme secondée par deux
autres femmes et trois infirmiers) ne sont pas payés par l’Etat et les soins sont
payants.
Le projet consiste à adosser notre case des femmes au dispensaire déjà existant
dans le village de KABADIO et qui accueille des femmes en nombre au regard de la croissance démographique très importante de la population avec des moyens matériels inadaptés à l’ampleur de la demande. Il s’agit de développer un axe spécifiquement dédié à la santé des femmes (extension du dispositif actuel) incluant la formation de professionnelles et l’achat de matériel de santé. Les femmes
seraient accueillies avant et après la naissance dans une case sur le terrain que
nous avons acquis (construction d’une case des femmes) et nous souhaitons
proposer la création de groupes de paroles afin d’évaluer ensemble les besoins et
cocréer le développement médico-social du village en présence d’un interprète.




BESOINS MATERIELS ET FINANCIERS :
CREATION DE 5 CASES (case ronde, toit, fenêtres et portes)


La construction d’une structure d’accueil pour les bébés :
- Construction d’un nouveau bâtiment. Le matériel utile au fonctionnement de la case
des tout-petits sera récolté sous forme de dons en France (matériel en bois d’éveil des tout-petits, tapis d’éveil, matelas, …) que nous envoyons par palettes depuis Marseille.
La structure pourrait concerner une centaine de bébés (au regard du recensement sur place que nous avons effectué au cours de notre dernier séjour en décembre 2023 avec les autorités locales) et accueillir 30 mères-bébés par jour (accueil séquentiel).

Suite à notre première expérience, nous envisageons la formation de
deux professionnels de la petite enfance pour le développement autonome de
l’accueil des tout-petits.


- La construction d’une case des femmes en lien avec le dispensaire du village
pour les femmes enceintes et les mères en situation de précarité :
Construction du bâtiment et financement du matériel gynécologique (échographe,
table gynécologique, matériel de soins gynécologiques, matériel d’aide à la naissance,
….)

- La construction d’une case des jeunes
Ordinateurs, imprimantes, bibliothèque, matériel scolaire et autres matériels d’accompagnement à l’insertion.


- La construction d’une case d’accueil pour des RDV individuels. Ordinateur, matériel administratif et matériel pour créer ce lieu d’accueil


- La construction d’une case de développement personnel


Matériel aménagement bureau, tapis de yoga, nattes, bibliothèque
- Accès à l’eau
Construction d’un puit


- Accès à l’électricité
Installation de panneaux solaires


- Clôture du terrain
Sécurisation de l’accueil du public


- Entretien du terrain
Débroussaillage, élagage, potager, ...


- Subvention pour rémunérer les acteurs locaux en charge du fonctionnement du projet (instituteurs, éducateurs, hommes d’entretiens, ...) et frais de formations.


- Défraiement des acteurs français.








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Graines de Yogis va rejoindre ce très beau projet en juillet 2024 et souhaite soutenir tous les acteurs et toutes les actions déjà mises en œuvre ou à venir.


C'est pourquoi cette cagnotte est créée. Pour continuer de faire vivre cette incroyable aventure humaine et solidaire!


Merci du fond du cœur de votre générosité!

Claire