Lutte contre l'extension de la Mégascierie Piveteau-Farges

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15 Participations

Créée par Valérie Capel

pour AssoCitra

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Aidez-nous à soutenir Jacqueline 86 ans et Nicolas 23 ans qui se battent pour leur
dignité.


Une association de riverains en résistance


Associtra est une association de riverains impactés par un projet d’extension sur 13 hectares de la zone d’activité de Tra-le-Bos, à Égletons, en Corrèze.

Le véritable but de ce projet : favoriser exclusivement le développement de la scierie industrielle privée Farges Piveteau, pour répondre à son ambition de devenir la première scierie de France - et ce sans se soucier de balayer les riverains pour satisfaire son appétit démesuré.


Nous luttons pour protéger notre environnement. Prés, champs, zones humides, l’ensemble de notre cadre de vie actuel menacé de destruction et d’artificialisation par ce projet dévastateur.


De multiples autres organisations (Méga-Scierie non merci !, le Syndicat de la Montagne
Limousine, la Confédération Paysanne, Sources et Rivières du Limousin, le Modef, Saint
Junien Environnement, Faîte et Racines etc…) nous ont rejoint dans notre combat et luttent
aussi contre le modèle d’exploitation forestière qui accompagne ce type de méga-scierie pour
que le massif forestier ne soit pas surexploité.



Si nous avons créé cette association, c'est surtout pour soutenir deux personnes. D’une part
Jacqueline, vaillante mais aussi fragile octogénaire qui lutte pour garder sa maison, ses
souvenirs, son devenir, et d’autre part, Nicolas, jeune et courageux agriculteur qui a décidé de
reprendre l’activité familiale d’élevage (Label Rouge) de veaux sous la mère.


Un industriel qui dépasse les bornes


La zone de Tra le Bos était composée de petites entreprises familiales jusqu’en 2004, date du
rachat de la SAS Farges par le Groupe Industriel Vendéen Piveteau Bois, avec cet objectif
affiché :devenir la plus grande scierie de France. D’ailleurs, peu après le rachat,
l’ancienne scierie familiale se transforme et s’agrandit pour atteindre très rapidement une
trentaine d’hectares.

Lien reportage
https://youtube.com/watch?v=zTRmH7WNS1I&feature=shared


Mais en 2022, c’est la goutte de trop. Cette fois, pour s’étendre encore, Piveteau doit se
débarrasser de ses voisins. Les propriétaires et agriculteurs limitrophes, dont Jacqueline et Nicolas, refusent de lui céder leurs terres. L’industriel, ne pouvant arriver à ses fins selon ses conditions, se tourne vers la Communauté de Communes Ventadour-Égletons-Monédières et utilise l’argument de la création d’emplois pour persuader les élus locaux de soutenir son projet.


Chassés de leurs terres


Pour exproprier Jacqueline et notre jeune agriculteur Nicolas, la Communauté de Communes (Com’com) décrète alors la requalification des terrains agricoles en terres industrielles (PLUI). S’en suit une déclaration d’utilité publique (DUP) au SEUL bénéfice d’une entreprise privée, la SAS Farges Piveteau ! En Janvier 2023, Jacqueline est expropriée de sa maison, Nicolas et sa mère de leurs terres, par la Communauté de Communes.




Pressions et intimidations


Jacqueline vit un cauchemar. La SAS Farges l'intimide, lui met la pression en stockant des
billons de bois sur son terrain à côté de la maison, en installant des clôtures dignes d'une
prison autour de chez elle, bien que de nombreuses procédures juridiques soient encore en attente de jugement.


Depuis 2004, date du rachat de l'entreprise Farges par Piveteau, c’est leur manière de faire, ils avancent sans autorisation, coûte que coûte, pour mettre les services de l'état devant le fait
accompli, avec la bénédiction de la Communauté de Communes. Rappelons qu’entre 2010 et 2017, cette entreprise s’agrandit jusqu’à doubler sa surface, sans autorisation préalable.



Jacqueline vit dans le bruit incessant des billons qui tombent, dans la poussière de bois, sans
que personne n'oblige la SAS Farges Piveteau à se mettre aux normes environnementales
alors que cette entreprise est une ICPE (Installations classées pour l’Environnement) à la
limite du seuil de risque industriel SEVESO.

Quant à Nicolas, il se voit privé de 13 hectares de bonne terre agricole, dont 2 appartenant à
sa mère, ce qui lui interdit ainsi d’agrandir sa propriété, son cheptel, le condamnant à juste
survivre et non vivre du fruit de son travail.


Un projet qui inquiète

Au-delà de l’effacement des vies de Jacqueline et Nicolas, de la mise en péril des forestiers et
des habitants, ce projet inquiète de nombreuses associations environnementales. Car devenir
la première scierie de France implique de doubler ses capacités de production ! Et la ressource en bois du Limousin, soit son rayon direct d’approvisionnement, n’est pas inépuisable.


Les premières victoires juridiques donnent de l’espoir

En Janvier 2023, le recours pour faire annuler le PLUI est gagné. Les terrains doivent rester
AGRICOLES. Faisant fi de cette décision de justice, la Communauté de Communes s'acharne
en faisant appel de la décision du PLUI et vote la vente de la maison de Jacqueline à la SAS
Farges Piveteau.

Mais cette victoire juridique donne de l’espoir dans les nombreux autres dossiers en cours,
contre la Déclaration d’Utilité Publique, pour le respect des lois environnementales, et pour
rendre la Communauté de Communes et l’industriel responsables de leurs agissements.

Nous avons besoin de vous !

Toutes les procédures lancées pour tenter de sauver leurs biens coûtent très cher.


Associtra souhaite aider Jacqueline et Nicolas. C’est pourquoi nous avons besoin de vous, de
votre soutien financier pour mener ce long combat juridique jusqu’au bout. Les procédures
juridiques prennent du temps, il faut tenir, continuer de se battre, ne pas se décourager, et
pouvoir les financer jusqu’au bout. Jacqueline a le droit de vivre dans sa maison, où elle a
élevé sa fille, où elle a tous ses souvenirs avec son mari, où elle a les seuls vrais repères lui
permettant d’y finir ses jours paisiblement.


Nicolas a besoin de terres pour agrandir sa propriété et espérer en vivre décemment !

L’avenir de nos propriétés, de nos territoires et de nos forêts doit être concerté

et non imposé.


Alors pour que le combat continue,
Pour Jacqueline et Nicolas,
Et pour notre environnement,
Merci de votre soutien et votre générosité.


On compte sur vous toutes et tous !


Si vous voulez en (sa)voir plus, cliquez sur ce lien avec le film
“Jacqueline, Brigitte et compagnie contre les robots”
https://vimeo.com/manage/videos/1002024235/d8feb98cc2