Aidez-nous à financer nos actions en justice contre l’abattage des grands arbres
de la Place de la République
Face à la décision de la Ville de Caen d’abattre 49 grands tilleuls et de vendre la moitié de la place de la République à un opérateur privé pour y construire un centre commercial avec parking souterrain sur 3 niveaux, nous, habitants de Caen, avons saisi les tribunaux de plusieurs recours (contre l’autorisation d’abattage des arbres, contre la révision du Plan local d’urbanisme, le déclassement de la moitié de la place publique et la vente de la parcelle à un opérateur privé).
Nous avons besoin de votre aide pour financer les frais de justice et stopper ce projet contraire à l’intérêt général : engagé sans concertation citoyenne, il détruit l’environnement, fragilise l’écosystème et privatise le patrimoine public. Nos actions en justice ont d’ores et déjà permis de suspendre l’abattage des arbres et de retarder la signature de la vente de la parcelle. Nous devons continuer ce combat que nous pouvons gagner, mais nous ne pouvons pas le faire sans vous ! Les recours déjà engagés et ceux à venir ont un coût. Bien que nous agissions sans avocat lorsque c’est possible, nous sommes dans l’obligation d’en engager un en cas d’appel. De plus, en cas de rejet de nos recours, nous sommes condamnés à payer l’avocat de l’adversaire.
Un projet de centre commercial économiquement absurde et dangereux pour l’environnement
En quoi consiste exactement le « projet République »? Il s’agit de construire, à l’emplacement de l’ancien parking de surface, un grand centre commercial assorti d’une « halle gourmande » sur 19 000 m2 de surface de plancher et 4 niveaux de sous-sol dont 3 de parking souterrain. Objectif affiché : « redynamiser le centre ville ». Il existe pourtant déjà, à proximité immédiate, deux centres commerciaux (Paul Doumer, Rives de l’Orne) en difficulté notoire, des grands magasins (Printemps, Galeries Lafayette) et un ensemble de petits commerces et restaurants qui seront inévitablement impactés par la concurrence de ce centre commercial.
Economiquement absurde, ce projet est aberrant d’un point de vue environnemental. A l’endroit où doivent s’édifier le centre et ses 3 niveaux de parkings, la nappe phréatique affleure à 1,70 m du sol, et deux cours d’eau souterrains (l’Odon et la Noé) sont déjà contraints par la présence de cinq autres parkings en sous-sol construits à proximité et sous-utilisés. Les risques d’inondation déjà élevés seraient donc encore aggravés. De plus, l’artificialisation du sol créerait des îlots de chaleur dont nous protège pour le moment la cinquantaine de grands arbres que la Ville doit abattre pour réaliser le projet.
Malgré la mobilisation des Caennais (plus de 5 000 signataires contre le projet), la Mairie n’a rien voulu entendre. Il ne restait donc que la voie juridictionnelle pour tenter d’empêcher la mise en oeuvre de décisions aberrantes sur le plan économique et contraires à l’intérêt général ainsi qu’aux enjeux de la lutte contre les dérèglements climatiques.
Ici vous pouvez directement et en un clic, participer à cette cagnotte.
https://www.leetchi.com/c/les-arbres-place-de-la-republique
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Merci à tous !
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marie-christine GOUGET
Anonyme
marie-christine GOUGET
Sandrine Magnin
Aodren TREHIN
Bonjour à tous,
nous sommes de nouveau en confinement ... C'est le moment de rester connectés à ce qui nous entoure et de ne pas oublier que la Ville n'a pas abandonné son projet d'abattage des 49 tilleuls sur la place !
Certes, il semble bien que le projet de centre commercial ait du plomb dans l'aile du fait de la conjoncture. Mais sur le plan juridique rien n'a bougé et il serait étonnant que la mairie renonce à vendre le terrain "nu" c'est-à-dire sans ses arbres, comme le précise la promesse de vente.
Notre recours contre l'autorisation d'abattage est actuellement devant la Cour administrative d'appel de Nantes. Nous avons donc dû faire appel à un avocat (obligatoire à ce stade de la procédure).
Nous avons payé les frais de justice de 1ère instance sans toucher à la cagnotte pour le moment de manière à pouvoir envisager les frais d'appel qui risquent malheureusement de s'élever à nettement plus de 2000 euros.
Merci de nous soutenir en partageant notre combat, en nous aidant financièrement si possible et / ou par vos compétences éventuelles dans le domaine de la défense de l'environnement