La fin de l'errance

2 325 €récoltés sur 6 600 €
0 jour restant
36 Participations

Créée par Tom Dervin

pour Famille Burtov

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Bonjour à toutes et à tous,

 

Nous cherchons à trouver les financements pour assurer un logement à la famille Burtov dont vous avez peut-être découvert le parcours dans l'article de 7 à Poitiers du mois de juin 2019.

 

La famille Burtov, qui est toujours en accueil d'urgence au 115, accumule depuis plus d'un an les incertitudes des lendemains, la galère de l'errance et toutes les fatigues, les souffrances morales que cela engendre. Toujours dans la dignité, la discrétion et l'amabilité. Pour l'instant nous n'attendons malheureusement rien de la part de la municipalité ... Il y a d'autres familles et personnes seules qui sont en hébergement d'urgence et parfois sans toit.

 

Nous rencontrons les parents et les deux plus petites (car Valéri va toujours à l'école Charles Perrault) au restaurant solidaire du Toit du Monde et au relais Georges Charbonnier, où les services sociaux connaissent la famille. Vitoria a été accueillie à la crèche de la Maison des trois quartiers où les membres de la famille ont pris l'habitude de passer. 

 

Nous avons besoin de vous pour financer le logement et les charges : le coût de l'hébergement  est évalué à 550 € par mois.Cette participation pourra donner droit à une réduction d’impôt. Le paiement peut se faire par cette cagnotte, par chèque pour une année ou par un versement sur le RIB de la communauté Emmaüs de Naintré Châtellerault. (Pour cela, prendre contact avec la communauté au 05 49 90 27 30, demander Chantal). Ce sont eux qui s'occuperons des documents nécéssaires pour l'entrée dans le logement, des réglements à faire et des assurances. Emmaus Naintré finance déjà des appartements sur Poitiers et Châtellerault pour des familles dans des situations similaires.   

Bien sûr, nous souhaitons pouvoir trouver au plus vite, si possible pour la fin du mois, un logement pour la famille Burtov. Le coût de l'hébergement  est évalué aux alentours de 550 euros par mois. 

Cette canotte de 6600 euros permettra dans un premier temps de les mettre à l’abri pour un an, mais elle va avec la recherche des donateurs engagés qui leur permettront d'accéder à une situation plus stable et plus sécurisée.

Merci de nous aider à aider.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur l'histoire de cette famille, nous vous invitons à prendre lire le texte suivant, issu de l'article paru dans "7 à Poitiers" écrit par Arnaud Varanne :

 

Nika a appelé la rédaction un peu en désespoir de cause, révolté qu’une famille puisse dormir dehors. Le traducteur bénévole ne supporte plus que ses compatriotes passent la nuit aux urgences du CHU de Poitiers, dans une voiture hors d’âge sur le parking d’Auchan ou carrément à la rue.« Ça me révolte, surtout pour ceux qui ont de jeunes enfants », explique-t-il.Le cuisinier de métier fait référence à la famille Burtov, que nous avons rencontrée la semaine dernière au relais Georges-Charbonnier.Alexander et Maka ont fui la Géorgie en 2017. Ils tous les deux Kurdes Yézidis. « Le danger là-bas, c’est la pauvreté » assure Alexander, reconnu travailleur handicapé et qui souffre d’une maladie sanguine.

Avec Maka et Valeri (7 ans), il est donc parti chercher (meilleure) fortune, d’abord à Dortmund. « L’Allemagne a refusé de les garder, ils étaient expulsables là-bas », renchérit Nika. Les Burtov ont franchi la frontière du Rhin, direction Hayange, puis Longwy, Metz et enfin Châtellerault et Poitiers, depuis octobre.Une vie d’errance jalonnée par l’arrivée de deux nouveaux enfants : Victoria (1 an et 10 mois) et Marie, la petite dernière âgée de2 mois... née au 115, le centre d’hébergement d’urgence.

Malgré cela, ils ne dorment pas sous un toit toutes les nuits. Il y a peu, les exilés Géorgiens ont tenté de se réfugier aux urgences du CHU de Poitiers, mais on les a expulsés au petit matin. D’autres nuits, ils dorment dans une voiture prêtée par l’un de leurs compatriotes. Valeri va pourtant à l’école Charles-Perrault, aux Couronneries. « Ça se passe bien, assure le garçonnet, qui parle bien le français. Mais c’est un peu dur quand je sais que mes parents et mes petites sœurs sont dehors. »Hélas, la situation semble inextricable, d’autant que le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a déclaré récemment vouloir lutter contre la hausse du nombre de demandes d’asile déposées par des ressortissants géorgiens. Sur les 123 625 dossiers instruits par l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) en 2018, 7 005 émanaient de Géorgiens.Soit une croissance de... 256% par rapport à 2017. « Il faut voir que dans notre pays, il y a une grande criminalité et un président incompétent ! », s’insurge Nika. Beaucoup de ses compatriotes s’expatrient aussi pour des raisons médicales. Alexander doit prochainement se faire opérer au CHU de Poitiers.